Le 6 février 2023, deux séismes majeurs de magnitude 7,8 et 7,5, qui ont frappé le sud et le centre de la Turquie et le nord de la Syrie, ont touché 11 provinces et ont causé d'importantes destructions et pertes humaines. Au moins 54 000 personnes en Turquie et 8 500 en Syrie ont perdu la vie dans ces tremblements de terre dont l'épicentre se situe à Kahramanmaraş. Le nombre total de morts a dépassé les 62 000 et des millions de personnes sont restées sans abri. Cependant, certains experts indépendants et des ressources locales suggèrent que le nombre réel pourrait être plus élevé.

Après le tremblement de terre dévastateur, les gens ont été contraints de vivre dans des tentes et des logements temporaires faits de conteneurs métalliques transformés en unités d'habitation. Au cours des deux années suivantes, le nombre de personnes vivant dans des cités de conteneurs n'a diminué que de 7,78 %. Selon les derniers chiffres publiés par la direction de la communication de la présidence en janvier 2025, plus de 650 000 personnes vivent encore dans des cités de conteneurs.

Dans le même temps, plus de 300 personnes ont été portées disparues après le tremblement de terre. Alors que le ministre Ali Yerlikaya parle de 75 personnes disparues en novembre 2024, le député du CHP pour Hatay, Nermin Yildirim Kara, affirme qu'ils ont une liste de 140 personnes disparues, dont 38 enfants. Pendant ce temps, les familles se plaignent de l'indifférence de l'État et sont toujours à la recherche de leurs enfants.

Bien qu'il soit situé sur l'une des lignes de faille les plus importantes au monde, la négligence et l'indifférence de l'État sont devenues flagrantes lors du tremblement de terre, car il n'a pas pris de mesures de précaution contre les tremblements de terre, en particulier dans les grandes villes à forte densité de population et à l'urbanisation anarchique généralisée. En outre, l'absence d'un plan de recherche et de sauvetage solide, efficace et rapide, ainsi que la préparation inadéquate des équipes et du matériel, ont révélé l'étendue de cette irresponsabilité.

Le tremblement de terre de Marmara en 1999 a montré comment les décisions de l'État étaient ignorées par les autorités, les institutions fermant les yeux et les pots-de-vin étant monnaie courante dans les organismes officiels et les inspections des bâtiments. Cet échec est dû à l'incapacité de l'État à mettre en place des mécanismes de contrôle. L'incendie de l'hôtel de Bolu, le 21 janvier 2025, est d'ailleurs considéré comme le résultat direct de cette : négligence, manque d'inspection et avidité capitaliste - depuis le propriétaire de l'hôtel jusqu'au service des incendies qui a émis le rapport d'incendie, la municipalité qui a délivré le certificat de sécurité incendie, le gouvernorat et le ministère du tourisme qui ont tous approuvé sans contrôle - et il a coûté la vie à 78 personnes. Pourtant, tout le monde se rejette la responsabilité et personne ne l'assume. En fin de compte, le crime et ses raisons sont évidents. Il s'agit de la cupidité des capitalistes et des dirigeants qui les servent, qui croient que cette vie ne finira jamais et que son seul but est l'accumulation de richesses matérielles.

Un leadership islamique, qui ne recherche que l'agrément d'Allah et le Paradis éternel comme seul but de la vie, assure inlassablement la sécurité de la vie, de la richesse et de l'honneur de son peuple. Aucun investissement n'est trop important ; ils s'efforcent constamment de s'améliorer, visant à établir le système juste, sûr et prospère d'Allah dans tous les aspects de la vie - toujours de la meilleure façon possible, car leur but ultime est l'agrément d'Allah (swt). ﴿وَاَحْسِنُواۚ اِنَّ اللّٰهَ يُحِبُّ الْمُحْسِن۪ينَ﴾ “Quoi que vous fassiez, faites-le de la meilleure façon. Allah aime ceux qui font le bien.” [Al-Baqarah 195]

Section des femmes
au bureau central des médias du Hizb ut Tahrir